Les fascistes, les frais, et l’université.

Nous sommes en 2019. Cela se passe au Brésil.

Le fasciste Bolsonaro a été élu. Il vient d'annoncer la fermeture programmée des universités de philosophie et de sociologie pour se concentrer sur "des domaines aux débouchés immédiats : santé, médecine vétérinaire, sciences de l’ingénieur". Le Tweet du fasciste Bolsonaro dit très exactement ceci (merci Google Traduction) : 

"Le ministre de l'Éducation étudie la décentralisation des investissements dans les facultés de philosophie et de sociologie humaine. Les étudiants déjà inscrits ne seront pas affectés. L'objectif est de se concentrer sur les domaines qui génèrent un rendement immédiat pour le contribuable, tels que: le vétérinaire, l'ingénierie et la médecine."

Et il poursuit dans un autre tweet

"Le rôle du gouvernement est de respecter l'argent du contribuable, d'enseigner aux jeunes comment lire, écrire et faire, puis de créer un bureau générant des revenus pour la personne et un bien-être pour la famille, qui améliorent la société autour d'eux."

La dernière fois que dans un pays dit démocratique, ou en tout cas avec à sa tête un gouvernement démocratiquement élu, la dernière fois que l'on avait évoqué la fermeture de filières universitaires "non-rentables", c'était au Japon en 2015. Le ministre de l'enseignement supérieur alors en poste s'appelait Hakubun Shimumura et c'était aussi et surtout un militant d'extrême-droite défendant le révisionnisme historique et il voulait alors fermer toutes les universités de sciences humaines et sociales. Comme en démocratie le fascisme s'habille toujours d'hypocrisie et de novlangue, il avait plus exactement envoyé une directive aux présidents des 86 universités nationales publiques leur demandant de "réfléchir pour orienter les jeunes de 18 ans vers des domaines hautement utiles où la société est en demande." Contraint de démissionner quelques mois plus tard suite à différents scandales, cette "mesure" n'avait donc pas vu le jour même si elle avait eu un impact réel et concret sur ces filières, avec notamment une baisse des demandes et une nouvelle fois, l'installation dans l'horizon mental d'une partie de la population japonaise, de l'inutilité supposée des enseignements en sciences humaines et sociales. Le fascisme est une graine qu'il est difficile de stopper lorsqu'elle est semée. Une graine que toutes les ignorances viennent arroser. 

Bienvenue au Brésil.

Nous sommes en 2019. Cela se passe aux Etats-Unis.

Ayant épuisé les possibilités de crédit et d'endettement, les étudiants s'engagent désormais à reverser directement aux universités une partie de leur futur salaire (parfois plus de 10%) pendant une durée qui dépendra de leur niveau de revenus, par le biais de ce que l'article de l'Obs appelle des "investisseurs" et qui ne sont rien d'autre que des saloperies d'usuriers. Une bulle spéculative dénoncée depuis déjà si longtemps et qui pourtant ne cesse d'enfler, encore et toujours.

Bienvenue aux Etats-Unis.

Nous sommes en 2019. Cela se passe en Angleterre.

Le gouvernement de la très conservatrice Theresa May se saisit de la confusion entourant actuellement le Brexit pour planifier une réforme de l'université visant à appliquer aux étudiants européens les mêmes frais d'inscription exorbitants que ceux déjà appliqués au Royaume-Uni pour les étudiants extra-communautaires.  Comme expliqué dans l'article de Buzzfeed, l'argumentation est la suivante : 

"lorsque le Royaume-Uni quittera l'UE, avec ou sans accord, les étudiants de l'UE seront soumis à de nouvelles règles d'immigration, ce qui signifie qu'ils sont moins susceptibles de rester et de travailler au Royaume-Uni et moins susceptibles de rembourser leurs prêts étudiants. Cela signifie qu'il n'y a plus de raison d'offrir un statut de frais de domicile et un soutien financier, affirment les ministres.

Actuellement (…) 135 000 étudiants de l'UE étudient au Royaume-Uni et les universités craignent que le fait de faire payer des frais supplémentaires aux futurs étudiants de l'UE les empêche de suivre des cours ici. Les frais de scolarité des étudiants internationaux varient, les étudiants de premier cycle payant entre 12 000 et 44 000 euros par an."

Cette "réforme" est supposée démarrer pour l'année universitaire 2021-2022.

Bienvenue au Royaume-Uni.

Nous sommes en 2019. Cela se passe en France.

Le gouvernement d'Emmanuel Macron, avec la ministre Frédérique Vidal en charge du reniement des valeurs universitaires et accessoirement de ce que l'on appelle encore l'enseignement supérieur et la recherche, a publié le 21 Avril 2019 l'immonde décret ségrégationniste que seuls de pathétiques tartuffes décérébrés ou d'atrabilaires guignols ont pu oser baptiser de l'antiphrastique "Bienvenue en France"

Les frais d'inscription à l'université pour les étudiants extra-communautaires sont multipliés par quinze. Une putain de honte. Juste une putain de honte

Bienvenue en France.

Partout l'université est attaquée.

De Jair Bolsonaro à Theresa May et de Theresa May à Frédérique Vidal, on aurait tort de croire qu'il n'y a aucune continuité. Même si les secondes ne sont bien sûr pas des fascistes, elles oeuvrent, tout comme le premier, à démanteler un ensemble de valeurs communes et d'horizons partagés. Valeurs et horizons qui lorsqu'ils font défaut font, à plus ou moins long terme, irrémédiablement le lit de toutes les ignorances, de toutes les méconnaissances, de toutes les peurs de l'autre, de tous les populismes, et donc à terme de tous les fascismes qui n'en demandaient pas tant. 

En France, l'immonde saloperie que constitue l'augmentation des frais d'inscription pour les étudiants extra-communautaires est pensée depuis les premiers temps de la campagne présidentielle de Macron. Comme ont permis de le révéler les "Macron Leaks", et notamment cet échange où, de l'aveu même de ses initiateurs, la mesure paraît "choquante" :

"Pourquoi ne pas augmenter les frais de scolarité pour les étudiants étrangers ? Cela peut paraître choquant de prime abord, mais cela existe ailleurs (…) Car le problème de frais d’inscription trop faibles à l’université, c’est que cela fait douter les étrangers de la qualité même du système français : il y a un vrai « signal-prix » sur la qualité."

Le tout affirmé sans aucune source fiable sur le supposé "doute" des étudiants étrangers (par ailleurs seuls les plus fortunés sont sujets à ce genre de doute … mais selon une rhétorique bien connue, l'exploitation des ressources des plus pauvres permettra de financer le prix du doute des plus riches …). 

D'ailleurs plus loin dans l'échange on trouve l'intervention savoureuse de Philippe Aghion (économiste soutien de Hollande puis de Macron avant de s'apercevoir récemment que ledit Macron n'était peut-être pas aussi "social" qu'il l'avait espéré …) : 

"Je suis personnellement en faveur d une très grande prudence sur cette question des droits d'inscription. En effet on peut facilement tomber dans une usine a gaz ou dans des fausses bonnes idées. Et surtout n'oublions pas que la mobilité sociale est au coeur du message de EM. Or aucun article de recherche sérieux ne montre qu'une augmentation des droits stimulerait la mobilité sociale, tout au contraire. Mais je suis d accord avec l'idée d'augmenter les frais universitaires pour les étudiants étrangers, en suivant les "best practices" chez nos voisins rhénans ou scandinaves."

Ces échanges datent de Février 2017, pendant la campagne électorale qui amènera Emmanuel Macron au pouvoir. Des "Best Practices" issues de pays dont le financement de la solidarité et la répartition de l'impôt n'ont absolument rien à voir avec le nôtre (sans parler d'autres critères comme la démographie …), le tout saupoudré d'une vague analyse au doigt mouillé du fameux rapport "signal-prix" comme pour vendre de la saucisse au kilo, voilà l'alpha et l'oméga de la doxa macroniste concernant l'ambition universitaire. Le résultat deux ans plus tard, c'est un décret d'exclusion basé sur l'origine, qui inscrit la préférence nationale et communautaire comme nouveau coeur de l'université française. Une putain de honte. Et une putain de rage. 

Cette immonde saloperie de décret "Bienvenue En France" est donc pensée et réfléchie avec tout le cynisme dont sont capables des hommes et des femmes politiques qui abordent la question des services publics en omettant consciemment et délibérément de prendre en compte les paramètres humains et sociaux d'une politique qu'ils savent et veulent mortifère pour mieux être en situation de transférer vers des opérateurs privés des missions et les "objectifs" que lesdits services publics n'auront plus les moyens de tenir. 

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Pour le fasciste Jair Bolsonaro comme pour la conservatrice Theresa May et comme pour la pathétique Frédérique Vidal en France, le seul fait de nommer et d'annoncer l'immonde d'une ségrégation par l'argent ou par l'origine géographique comme projet pour l'université leur permet, sans même avoir besoin de mettre immédiatement en acte leur politique, de déjà en ressentir les effets. Restons à l'échelle de notre hexagone. On connaît l'existence et les objectifs de l'immonde plan "Bienvenue en France" depuis le mois de Novembre 2018. Le décret qui acte la fin de l'idéal d'accueil de l'université française est daté du 21 Avril 2019, soit presque 6 mois plus tard. Mais dans l'intervalle, sa simple annonce a fait chuter drastiquement les demandes d'étudiants étrangers hors union européenne, notamment en provenance des pays du Maghreb, et ce dès le mois de Février 2019 et malgré les ahurissants mensonges de la ministre devant la représentation nationale. A la mi-mars 2019, un mois avant la parution du décret, l'effondrement des candidatures auprès de Campus France était de presque un tiers.

Voilà pourquoi, si sur le plan de la communication gouvernementale l'opération "Bienvenue En France " restera comme un très mauvais coup de pub, elle conserve, pour ses initiateurs, le double mérite de demeurer tactiquement un coup de maître et stratégiquement un vrai coup de pute (#NoOffense pour lesdites péripatéticiennes). 

Ce que Jair Bolsonaro, Theresa May et Frédérique Vidal installent, c'est un régime d'exception, une ségrégation qui est mentale avant que d'être géographique, territoriale, ethnique, financière ou culturelle. Trois enterrements mais un seul mariage : celui du profit bancaire trop heureux de prospérer sur la misère que ces politiques lui offrent à crédit, rubis sur le furoncle qui leur sert d'empathie et de projet d'émancipation collective.

Car après les frais viendront les dettes.

Au Royaume-Uni à la fin de leurs études, les étudiant(e)s croulent déjà sous les dettes, entre 65000 euros de dette pour les plus défavorisés contre 48000 euros pour les diplômés les plus favorisés.

Aux Etats-Unis donc, après les banquiers, les usuriers investisseurs entrent dans la danse

Et en France, ne nous y trompons pas – l'objectif est là encore documenté par les Macron Leaks que j'évoquais plus haut – l'objectif à terme est bien de généraliser l'augmentation des frais d'inscription à l'ensemble des étudiants français et ressortissants communautaires. Tout est prêt. Sauf l'opinion. Pour l'instant. L'immonde décret Bienvenue En France c'est l'A/B Testing de l'augmentation générale des frais d'inscription. 

"Etudiants, l'avenir à crédit". C'est le titre d'un documentaire de Jean-Robert Viallet paru en 2016 et remis récemment en ligne et en accès libre par Arte. Cela dure 1h23 et la démonstration est aussi consternante qu'hélas convaincante. Un avenir à crédit qui hypothèque l'ensemble de nos futurs et de nos devenirs collectifs. 

Vous trouverez demain des gens qui au mépris de toute honnêteté intellectuelle ou de toute sincérité morale, à l'instar de ce que fit la ministre Vidal devant l'assemblé nationale, vous présenteront des chiffres tronqués et biaisés pour vous faire accroire que "bon ben finalement vous voyez, y'a quant même toujours des étudiants étrangers qui viennent …", et que bon ben "puisqu'ils continuent de venir malgré la multiplication par plus de 15 de leurs frais d'inscription, c'est pas une petite multiplication par deux ou par trois des frais pour les étudiants français qui va les décourager d'entrer dans les études supérieurs. Et puis ils auront des emprunts bancaires avec des conditions avantageuses, mais si mais si.

Et puis bien sûr comme l'autonomie des établissements est là, comme partout on est en train de pondre des "nouveaux statuts" d'établissement qui intègrent sans sourciller des écoles et des organismes privés en expliquant que "ben c'est l'écosystème local, coco" et que y'a quand même un moment où ça va finir par se voir … 

Alors oui. Ce que Jair Bolsonaro veut faire à l'université au Brésil n'est pas si différent de ce que Theresa May veut faire de l'université au Royaume-Uni, ni de ce qu'Emmanuel Macron et Frédérique Vidal veulent faire de l'université en France. Le premier a les outils du fascisme et la légitimité de l'élection pour y parvenir rapidement. La seconde bénéficie d'un enseignement supérieur déjà en très large partie privatisé et soumis à des frais exorbitants ainsi que du contexte du Brexit pour achever d'instaurer une forme perverse de préférence nationale dans l'accès aux études. Emmanuel Macron et Frédérique Vidal rivalisent de mensonges et de novlangue tout en flirtant dangereusement avec la limite de la légalité pour obtenir gain de cause et transformer l'université en terrain de jeu spéculatif pour la vente clé en main par les banques de solutions d'endettement qui contribueront à asservir et à rendre encore davantage dociles les franges même les plus éduquées de la population.  

Suite à la mobilisation de différents collectifs, et dès le lendemain de la parution du décret, le conseil d'état a été saisi pour faire reconnaître le caractère discriminatoire de cet arrêté et la remise en cause de l’égalité des usagers d’un service public, entravant l’accès au droit à l’éducation pourtant garanti par la constitution à tous les niveaux et à tous les âges. Un argument déjà exposé de manière très claire et argumentée par Paul Cassia, professeur des universités en droit, dès le mois de Novembre 2018

Les voyages forment formaient la jeunesse. Faute de souvenirs, il lui restera toujours des dettes.

Parce que maintenant, quand tu es étudiant et que tu veux voyager pour étudier, on se contente de te cracher au visage. Et nous, nous la "communauté universitaire", nous n'avons plus rien d'autre que nos mots (et notre saisine du conseil d'état) pour dire notre dégoût, notre impuissance et notre colère. Plus rien que des chaises vides dans nos amphis. Plus rien que des cernes d'épuisement sous les yeux de nos étudiants restants, bien français ou bien européens ceux-là, dont une partie de plus en plus grande chaque année enquille les petits boulots avec statut d'esclave consentant, pour parvenir à s'acquitter de loyers là encore indignes. Des étudiants à qui l'on continue de demander toujours davantage de mobilité, d'engagement, de réussite …

Depuis trop longtemps maintenant, depuis la loi sur l'autonomie de Pécresse de 2007 exactement, l'enseignement supérieur français se rêve en Jean Valjean et se réveille en Thénardier.  

La "réussite", Madame la ministre de l'enseignement supérieur, la réussite elle commence par la tranquilité qui n'est pas seulement celle de l'âme. C'est cette tranquilité qu'une offre digne et suffisante de logements étudiants à prix accessibles permettrait de garantir. C'est cette tranquilité que permettrait de garantir une stabilité dans les cursus, les dénominations, les formations. C'est cette tranquilité que permettraient de garantir les financements de l'état désignés comme dramatiquement manquants depuis plus 10 ans par les présidents d'université eux-mêmes, qui sont pourtant pour l'essentiel les plus fidèles affidés du pouvoir. C'est cette tranquilité que permettrait de garantir, aussi, la possibilité de voyager à la rencontre de l'autre, ou la possibilité inverse de laisser l'autre voyager jusqu'à nous, d'accueillir l'autre pour se confronter à sa différence dans un espace social encore préservé et qui, à ce titre, permet encore de fabriquer de l'empathie plutôt que de la haine ou de la suspicion.  

Mais de tout cela, madame Vidal vous n'en avez cure. Car seul compte l'ambition de quelques-uns au détriment de l'intérêt de tous. Vous êtes indigne de votre charge. Votre politique d'enseignement supérieur et de recherche est indigne d'un pays se targuant d'être autre chose que l'antichambre de l'exclusion. Vous êtes indigne d'idéaux européens à un mois d'une échéance électorale où vous semblez oublier que l'Europe ne s'est pas construite pour s'isoler des autres nations du monde mais pour mieux être en capacité de les accueillir et de les comprendre.

Au charnier militaire que Florence Parly alimente complaisamment en offrant des navires aux assassins et aux esclavagistes du régime Lybien, au charnier humanitaire que la France (et l'Europe entière) ne sait qu'entretenir et qu'occulter en refusant de prêter pavillon aux navires et aux sauveteurs des ONG qui sont le dernier rempart d'honneur et de dignité d'une humanité que nous regardons sombrer, vous ajoutez mesquinement, petitement, à moindre "frais", le charnier idéologique de l'idée même de l'accueil et du savoir comme émancipation.    

On ne peut pardonner qu'à ceux qui ne savent pas ce qu'ils font.

Vous n'avez donc aucune excuse. Et nous n'oublierons rien et surtout, nous ne (vous) pardonnerons pas. Erasme était ce philosophe, humaniste et théologien qui a donné son nom au programme Erasmus encourageant la mobilité en Europe. Il est aussi connu pour avoir écrit l'éloge de la folie. Vous, Frédérique Vidal, avez visiblement choisi la folie. Mais la plus imbécile, la plus sotte, la plus mesquine et la plus vile des folies. Celle qui repousse l'autre, celle qui insulte son intelligence en brandissant une pancarte "bienvenue" pendant que l'on lui crache au visage. 

Dans l'éloge de la folie, justement, Erasme écrivait : "Si quelqu'un arrive à la connaissance, c'est bien souvent aux dépens de son bonheur." Votre décret, immonde, votre projet, dégueulasse, votre ambition, mesquine, votre caporalisme, d'opérette, votre naufrage intellectuel, constant, ont pour conséquence d'empêcher même cette possibilité d'arriver à la connaissance. D'arriver jusqu'à la connaissance. Et de rester seul avec son malheur si l'on n'a pas eu le bonheur d'être né au bon endroit, avec la bonne couleur de peau et avec suffisamment d'argent pour se payer le voyage, et ses frais. 

Les fascistes. Les frais. Et l'université. Chacun reconnaîtra les siens. Mais toutes les dettes, toutes les hontes et tous les reniements ne pourront pas être effacés. 

 

 

 

Addendum : pour être complet, le décret s'est accompagné, quelques jours avant sa parution – tant qu'à y être … – d'un courrier du ministère détaillant les conditions d'exonération pouvant être mises en place (uniquement pour l'année prochaine …). Entre affolement et communication cafouilleuse, le tout mâtiné d'injonctions contradictoires qui prêteraient à sourire si elles n'étaient pas devenu la norme et ne poussaient pas chaque jour des collègues en burn-out. Sur Mediapart un papier de Faïza Zeroulala ("Etudiants étrangers : le double discours du ministère") en livre tous les détails et toutes les absurdités.

Vous pouvez aussi toujours lire et relire la veille et les articles immensément nécessaires de Julien Gossa sur le sujet, notamment, des frais d'inscription. Notamment son billet sur les universitaires-zombies que nous sommes devenus.

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