Facebook forme les chômeurs, Google forme les étudiants. Et les universités vous emmerdent.

<mise à jour du 7 mars>

Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, on vient d'apprendre que le 6 Mars Microsoft avait inauguré à Paris une "école de l'IA". Alors attention hein, ne vous enflammez pas. C'est en fait plus une toute petite "classe" qu'une "école" et davantage une énième opération de communication visant à stabiliser les marchés passés avec l'état que d'une ambition de former vraiment des gens. On parle en effet ici de "24 étudiants", "entre 19 et 39 ans", "en reconversion professionnelle, éloignés de l'emploi ou décrocheurs scolaires" qui en sept mois plus un passage en alternance dans 7 entreprises partenaires de Microsoft (ben oui), vont devenir … des "techniciens de l'IA". Bien sûr comme il y a "Microsoft" et "IA" le secrétaire d'état Mounir Mahjoubi, à force de se titiller le numérique avec le digital, s'est fendu d'un énième orgasme éructant haut et fort que : 

"L’Ecole IA Microsoft montre que le numérique est un outil incroyable pour l’inclusion et la croissance."

Comment dire … Une fois qu'il sera en descente d'orgasme, je lui suggère de passer plus souvent dans les universités et les formations publiques qui font le même taff que Microsoft depuis des années, mais avec beaucoup moins de moyens et beaucoup plus d'étudiants pour accéder à de vrais diplômes qui permettent de postuler à de vrais emplois (même chez Microsoft). Je lui suggère également de s'interroger sur le "pourquoi" les universités ne forment pas davantage "d'éloignés de l'emploi" et de "décrocheurs scolaires" (indice : il y aurait un vague lien avec leur manque de moyens et de postes). Je lui suggère aussi de potasser le concept "d'émancipation" (par la formation) et de le corréler avec celui de "l'aliénation" (par le travail). Je lui suggère enfin, ainsi qu'aux "journalistes" qui se contentent de faire état des éléments de langage qu'on leur jette, d'aller chercher ce que c'est qu'un "technicien de l'IA" formé par Microsoft en 7 mois, parce qu'en l'état des recherches, des référentiels métier, et des gens un peu concernés, pour l'instant le métier de "technicien de l'IA" n'existe … pas.

Alors bien sûr c'est très fun de créer de nouveaux métiers, et depuis le temps qu'on nous explique (à raison) que les métiers de demain n'existent pas aujourd'hui, pourquoi pas des "techniciens de l'IA". Mais putain de bordel de merde, pas juste "formés par Microsoft", faisant des stages "dans des entreprises partenaires de Microsoft", a fortiori une nouvelle fois quand on s'adresse à des populations non acculturées à ces questions (chômeurs et décrocheurs scolaires). Parce que là il ne s'agit plus de formation ou d'accompagnement mais de lobotomie organisée

</mise à jour du 7 mars>

Préambule.

Il est possible que la corrélation entre le niveau linguistique de cet article et mon taux d'énervement soient proportionnels. Donc si vous n'aimez pas la mer, la montagne, la ville et les gros mots, ben alors …

Notez également que "La brouette thaïlandaise de la formation universitaire et le sandwich néerlandais de la fraude fiscale" était le titre alternatif de cet article, mais je le trouvais moins explicite. J'espère qu'il le sera davantage (explicite) à la fin de votre lecture. 

Facebook forme les chômeurs au numérique.

C'est officiel, Facebook et pôle emploi vont former 50 000 chômeurs au numérique d'ici fin 2019. Dans cet article on apprend de la bouche du représentant Facebook que :

"Nous avons acté un accord avec Pole Emploi, et nous annoncerons dans le courant du mois de février la manière dont il va s’organiser et qui en bénéficiera" nous a précisé une porte-parole de Facebook. "Nous devons d’abord identifier les personnes qui en ont le plus besoin."

Voilà voilà voilà. L'identification devrait être doublement facilitée par la propension de Pôle Emploi et du gouvernement à faire davantage de flicage que d'accompagnement ainsi que par celle de Facebook à détecter notre classe sociale

Qu'y aura-t-il dans ces formations ? Comment Facebook va-t-il "identifier les personnes qui en ont le plus besoin" ? Grâce aux fichiers de pôle emploi ? Corrélés avec les propres données Facebook ? Qu'en dit la CNIL ? 

Il n'y a pour l'instant que pour la première question que nous disposons de très très vagues éléments de réponse. Il s'agira de "compétences numériques de base (sic)", et, toujours selon les informations de BFM, cette "formation" devrait s'articuler en deux modules  : 

"L’un destiné aux personnes qui n’ont aucune compétence informatique et qui se tiendra lors de cessions avec des spécialistes. Ces formations devraient se tenir dans des plusieurs villes de France dans des espaces numériques dédiés. L’autre vise ceux qui ont des notions de base et pourrait être accessible à distance avec un coach. Reste à connaitre les critères d’éligibilité à ces cessions."

Voilà voilà voilà. 

Alors moi que Facebook forme des chômeurs au numérique, et qu'il le fasse en lien étroit avec Pôle Emploi dans un brouillard presque total sur les contenus et les modalités, ça me fout le cul en larmes pour – au moins – trois raisons. 

Première raison : mais putain de bordel de merde les universités sont parfaitement capables de faire cela, elles ont même une mission régalienne qui s'appelle la "formation continue", mission qu'elles sont juste parfaitement incapables d'accomplir faute de moyens conséquents et de postes. Putain. De. Bordel. De. Merde. 

Deuxième raison : mais putain de bordel de merde on parle ici de publics éloignés du numérique et "sans aucune compétence informatique". Des publics qui ne disposent donc d'aucune culture technique. Ce qui n'est ni grave ni de leur faute. Et donc c'est à Facebook qu'on va confier le soin d'organiser le premier rapport de ces publics au numérique. Et donc ça ne choque personne. C'est juste un peu comme si on confiait à MacDo, dans les écoles maternelles, le soin d'organiser le premier rapport de nos enfants à la nutrition. La question de l'acculturation est essentielle. Laisser Facebook (ou un autre acteur privé) s'en emparer particulièrement pour des publics sans aucun bagage technique et critique sur ces enjeux, est juste une honte au moins équivalent à celle de l'accord passé avec Microsoft pour l'éducation nationale, ce qui n'est pas peu dire niveau honte absolue. Putain. De. Bordel. De. Merde. 

Troisième raison : mais putain de bordel de merde il est connu et documenté que Facebook (et Google aussi, on en reparle juste après), cherche à se positionner sur le marché (énorme et énormément juteux) de l'emploi et de la formation (pas qu'au numérique). Il est notable et documenté qu'il entre dans les ambitions stratégiques des GAFA de devenir des acteurs à part entière du marché de la formation et ce faisant de se substituer aux services publics qui tentent encore comme ils le peuvent d'en assurer la charge (par exemple les universités). Et donc c'est vrai que leur filer les clés du camion, leur monter un partenariat avec Pôle Emploi, et leur filer l'accès aux fichiers des chômeurs, c'était à la fois urgent et nécessaire. Mais.Putain. De. Bordel. De. Merde. Bande. De. Guignols. Décérébrés.

<Mise à jour du 26 Février 2018> On me rappelle opportunément sur Twitter, concernant les affaires de Facebook, que le directeur de Facebook France est Laurent Solly, ancien chef de cabinet de Nicolas Sarkozy, et que, plus précisément sur les éléments permettant de documenter l'intérêt (et les conflits d'intérêt) que Facebook peut occuper sur le marché de la formation, il existe quelques précédents aussi notables que fâcheux, dont celui chroniqué dans cet article de Lyon Capitale, de Juin 2017 et sobrement titré : "L'incroyable cadeau de Laurent Wauquiez à Facebook" et qui participe exactement de la même logique toxique que celle décrite dans mon article. Un partenariat en effet … stratégique<Mise à jour du 26 Février 2018>

Google va former des étudiants aux bases du marketing digital.

On apprend donc également ces jours-ci que Google va former des étudiants aux bases du marketing digital. Il faut surtout comprendre que Google va former les étudiants à la régie publicitaire de Google et aux produits Google. Bref. Et qu'il a déjà commencé. Et que c'est cool. Et gratuit. Elle est pas belle la vie ? Le tout sur les bancs chauffés de l'amphi de l'université de La Rochelle. Mais aussi de celle d'Angers, et de l'université de Lorraine, et de probablement à terme l'ensemble des universités françaises (ou de ce qu'il en restera). Comme la vérole sur le bas-clergé.

En plus ça tombe carrément super bien parce que c'est vrai que dans les universités françaises nous ne disposons d'aucune formation universitaire au marketing digital. <Insérer ici le juron de votre choix y compris à base de mamans pratiquant le sexe oral dans des endroits surchauffés>.

Et devinez qui assure ces formations aux bases du Marketing Digital ? Des étudiants. Des étudiants qui ont répondu à une offre prestement diffusée par les services universitaires et qui disait ceci (Digital Active Coach.pdf) : 

Gda

 

Il est pas beau le métier ? Enfin le CDD d'un an.

Dans le reportage de France 3, c'est Raphaël B., coach Google Digital Active, qui est interrogé. Sur son LinkedIn on apprend qu'il est étudiant en Master 2 de développement durable à l'université de La Rochelle. Il a l'air cool et compétent. Et il l'est certainement. Sur sa bio LinkedIn on peut lire ceci : 

"Si la vie te donne des citrons, fais en une limonade" – Phrase grace à laquelle j'ai déroché le contrat de freelance pour Google."

Comme Raphaël, ils et elles sont de plus en plus nombreux à être "coach digital active" pour Google : Richardson P. est en doctorat à Amiens, Agustina V. est en master de marketing à Angers, Baptiste P. est en L3 de gestion à l'IAE de Lyon. 

Alors qu'on se mette bien d'accord hein parce que les mots c'est important. Là il ne s'agit pas DU TOUT d'un contrat de "formateur au bases du marketing digital" mais bien d'un contrat de commercial chez Google avec reporting hebdomadaire et tout et tout. 

Vous avez tout plein d'offres "Google Digital Active" qui sont toujours en ligne si cela vous tente

Et c'est payé combien ? Bah j'en sais rien. J'ai demandé, j'attends les réponses. Pour l'instant je n'en ai pas. Je subodore la clause contractuelle indiquant que dire combien on touche pourrait mettre fin au dit contrat. Mais j'attends et je vous tiendrai au courant. M'étonnerait fort que l'info ne finisse pas par fuiter. 

Par contre je sais que Google ne paie rien aux universités qui lui offrent donc gentiment leurs amphis, leur communication, leurs infrastructures, et le temps de cerveau de leurs étudiants. Et un peu leur âme aussi serais-je tenté de dire avec le mauvais esprit qui me caractérise. En tout cas à l'université de La Rochelle on m'indique de sources raisonnablement sûres que Google n'a rien payé. 

La brouette thaïlandaise de la formation et le sandwich néerlandais de la fraude fiscale.

Mon côté schtroumpf grognon est alimenté par plusieurs éléments.

Le premier tient à la situation financière et humaine catastrophique de nombre d'universités, situation pour l'essentiel due aux carences de l'état qui, depuis le règne glorieux de la loi LRU dite de "l'autonomie à sec avec une poignée de gravier" est devenu une sorte de parangon du mauvais payeur et laisse le système tranquillement s'effondrer tout seul.

Le second paramètre tient au principe dit du "Sandwich néerlandais" qui a – notamment – permis à Google de transférer tranquillou 16 milliards d'euros aux Bermudes pour baisser encore davantage artificiellement son taux d'imposition déjà indécent.

Et le troisième paramètre est donc celui de la brouette thaïlandaise de la formation où tout semble mis en oeuvre pour faciliter la vie aux acteurs privés à hauteur de tout ce qui est mis en place pour compliquer la vie aux acteurs publics (de la formation toujours).

Car bien sûr il n'a pas échappé à ma sagacité légendaire qu'il était de bon ton et à la mode de nouer moult partenariats publics privés, que l'hybridation des formations publiques et privées collait mécaniquement une gaule disruptive aux décideurs encravatés qui managent et président aux destinées de l'université publique aux seules fins de son éparpillement façon puzzle qui rendra sa disparition ou son entrée dans la sphère marchande plus facilement acceptable dans l'opinion. Tout cela, donc, ne m'a pas échappé, mais tout cela surtout, aboutit à abandonner le centre et la périphérie de ce qui sont à la fois les valeurs et les principes de l'université, en tout cas celles d'une université ouverte à tous et toutes, et surtout ouverte sur le monde (et pas uniquement sur le monde du patronat et de l'entreprise). 

Que leurs génitrices retournent pratiquer le sexe oral dans des endroits surchauffés.

A force d'économie de la connaissance et d'université entreprise, on finit logiquement par voir émerger des bataillons de néo-managers qui te regardent comme si t'étais un équipier MacDo et que ton rêve était de voir ta tronche dans le cadre de l'employé du mois. Sauf que perdu. 

Exemple parmi tant d'autres, pas plus tard qu'il y a une quinzaine de jours un directeur de composante qui pensait par erreur jouir d'une quelconque autorité hiérarchique sur ma personne, m'a clairement et explicitement demandé, par oral et par écrit s'il vous plaît, de m'engager à respecter des objectifs chiffrés sur le nombre de contrats que j'étais en capacité de ramener dans le giron de l'une des formations dont j'ai la charge. Je vous en reparlerai prochainement tant c'est croquignolet, mais après 20 ans passés à l'université à en dénoncer les dérives managériales, le fait d'être soudain mis dans la place du mauvais commercial incapable de tenir les objectifs (par ailleurs intenables) qu'on lui fixait m'a quand même foutu un sérieux coup au moral avant que je ne prenne le parti d'en rire (et de briser symboliquement les rotules dudit directeur de composante parce que bon faut quand même pas déconner non plus). 

Notez que j'ai la chance "statutaire" d'avoir non seulement la possibilité d'ouvrir ma gueule à chaque fois qu'on tente de m'imposer un truc débile mais également celle de n'avoir hiérarchiquement de comptes à rendre à personne (en gros). Ce qui me place de fait en situation de responsabilité de l'ouvrir (ma gueule) pour l'immensité des agents qui, dans l'université publique, n'ont hélas plus cette chance, et doivent subir tout cela au quotidien.

Donc oui ça me fait chier que Google fasse bosser des étudiants pour vendre ses produits à d'autres étudiants. Et que cela se fasse dans l'université, et gratos s'il vous plaît, alors que la moindre association qui veut organiser un colloque on lui fait une facture de location de la salle ou de l'amphi sous prétexte qu'elle maîtrise moins bien l'art du sandwich néerlandais.

Oui ça me fait chier qu'on appelle ça de la "formation" alors que c'est juste une vaste opération commerciale.

Oui ça me fait chier qu'on en oublie presque que des formations universitaires existent qui font déjà le vrai boulot de la vraie formation.

Oui ça me rend dingue qu'on puisse être suffisamment abruti en termes de politiques publiques pour, en toute inconscience ou plus probablement hélas en toute conscience, oser laisser Facebook bosser avec Pôle Emploi et s'installer, de fait, sur le "marché" de la recherche d'emploi.

Et oui ça me rend dingue et ça me fout le cul en larmes de voir que dans tous les niveaux hiérarchiques et managériaux de nos universités, les plus inquiétants naufrages de nos missions de service public sont sacrifiées sur l'autel ripoliné de la "disruption" qui est la nouvelle Pythie Schumpeterienne d'une destruction créatrice dans laquelle à défaut de savoir vaguement ce que l'on veut créer on sait en revanche parfaitement ce que l'on veut détruire et comment on va s'y prendre.

Oui tout cela me fait prodigieusement chier.

Et de manière presque périphérique je suis atterré par l'immense bras d'honneur que tout cela constitue globalement à destination des acteurs du logiciel libre et des logiques émancipatrices dont l'université est supposée être le vecteur et non le bourreau.

Mais je ne lâche pas l'affaire, et j'ai donc une solution 🙂

J'ai une solution.

Oui oui. Même pas pour déconner. Une vraie solution. Une putain de vraie solution qui va régler au moins trois problèmes à la fois. Je te jure. La voici. Ces formations au numérique, tant pour les publics au chômage et sans culture technique que pour les publics déjà acculturés et soucieux d'obtenir une certification supplémentaire, ces formations au numérique il faut qu'elles soient assurées par des moniteurs étudiants.

Mais attention hein, pas des moniteurs étudiants formés par Google ou par Facebook et qui en deviennent donc les représentants de commerce précaires. Non. Par des moniteurs étudiants formés par l'université publique et encadrés par des enseignants-chercheurs. Dans le cadre, dans les murs et dans les missions de l'université publique.

Des moniteurs étudiants il y en a actuellement environ 3000 en France. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est le rapport Orsenna qui vient d'être remis au premier Ministre. Ces moniteurs étudiants sont principalement employés dans les bibliothèques universitaires. Dans ce rapport, par ailleurs totalement indigent, Eric Orsenna préconise de multiplier au moins par 10 le nombre de ces moniteurs étudiants, à l'image de ce qui se fait dans d'autres pays anglo-saxons. Je propose de le multiplier non par 10 mais au moins par 100. 

Il y a en France à la rentrée 2017, plus de 2,5 millions d'étudiant(e)s. On estime que 15% d'entre eux travaillent pour financer leurs études. Et ceux qui travaillent sont souvent ceux des milieux les moins favorisés, et le travail étudiant subi (donc en gros hors contrats d'alternance et d'apprentissage qui représenteraient la moitié de ces 15%) est bien sûr un facteur aggravant de l'échec à l'université. 7% de 2,5 millions d'étudiants ça fait quand même pas loin de 35 000. Problème réglé. On a potentiellement 35 000 étudiants, formés, compétents, encadrés, capables d'accompagner des publics éloignés du numérique sur une première approche ou sur des compétences fortes. En dehors de tout cadre ou biais marchand. Du même coup on résoud le problème de l'emploi étudiant subi. Du même coup on augmente des taux de réussite à l'université (puisque les étudiants travailleront sur des horaires décents, compatibles avec leurs études, et accessoirement, on l'espère, épanouissants). Du même coup on recentre aussi l'université sur les missions régaliennes. Du même coup on peut promouvoir la culture du logiciel libre. Et tout ça avec un coût qui va rester, soyons honnête au regard des enjeux et du bénéfice pour l'ensemble de la société, très très très raisonnable. 

Tiens j'ai même un idée pour financer tout ça "à moyens constants" comme on dit dans la novlangue managériale de la LRU et de l'autonomie. Si si. En admettant qu'un gouvernement ultra-libéral n'ait même pas l'ambition de financer de genre de choses, le financement de ces emplois de moniteur étudiant peut être entièrement couvert pas l'arrêt des budgets d'acquisition dédiés aux éditeurs voyous comme Elsevier qui contribuent à la ruine conjointe de l'université publique et de la diffusion des connaissances. Et, cercle vertueux ultime, comme on aura arrêté de filer des centaines de millions chaque année à ces éditeurs voyous qui pratiquent le rackett en bande organisée, ce sera l'occasion d'instaurer de vraies politiques favorisant l'accès ouvert en instaurant des mandats de dépôt obligatoire dans l'ensemble des universités françaises avec un impact direct sur le financement et l'évaluation des recherche et l'évolution des carrières. Et pis c'est tout. 

<mise à jour du 5 mars> L'histoire commence à s'ébruiter, probablement à la faveur des retours de vacances. Après TV5 Monde le 25 Février, c'est cette fois le journal Le Monde qui y consacre un article dans son édition "Campus". La conclusion de l'article du Monde m'a juste donné envie de m'enduire le corps de miel et d'aller chercher un ours en forêt pour voir à quel moment je joue la limite entre une agréable partie de léchouille et un repas de carnivore ? Car en effet tout cela : 

"n’empêche pas certains porteurs du dispositif de reconnaître une forme d’impuissance, alors que leurs universités disposeraient des ressources humaines en interne pour apporter ces compétences aux étudiants. « On le fait parce que c’est gratuit, qu’on a les locaux et que cela apporte un plus à nos étudiants, résume Jean-Christophe Burie, vice-président chargé du numérique à La Rochelle. On ne pourrait pas leur offrir alors qu’on manque déjà cruellement de moyens pour assurer les enseignements de nos formations."

Voilà voilà voilà …

 </mise à jour du 5 mars>

 

23 commentaires pour “Facebook forme les chômeurs, Google forme les étudiants. Et les universités vous emmerdent.

  1. Merci Olivier,
    mais n’oublions pas que nos présidences d’université sous couvert de leur soi-disant incompétence sont entrain de négocier officieusement et officiellement la livraison de nos universités aux gafam (ne jamais oublier le M). Combien de nos DSI sont entrain d’expliquer à nos présidences résignées et complices qu’il faut profiter des offres «bienveillantes» de ce nouvel impérialisme «cool».Entre la soumission aux règles d’excellence qui donnent tous les pouvoirs de «carrière» aux éditeurs voyous et la démagogie idéologique moderniste et jeuniste qui veut qu’on ne frustre pas nos ados des petites joies de la consommation, on est entrain de saborder notre écosphère numérique.
    Il va bientôt être temps d’appeler à la désobéissance numérique au nom de nos libertés fondamentales, du droit à la formation (non à la «con-formation») et à la connaissance, le droit au refus de la (pré)marchandisation systématique de tous nos faits de vie au profit d’une micro-minorité de toxicos sous capitaline(1).
    1)La capitaline est substance psychoactive où le profit procure une sensation de bien être, de puissance et d’invincibilité. Lors des premières expériences, la réussite suffit à produire ces sensations, toutefois un processus d’accoutumance provoque un besoin d’intensification de la fréquence et de l’accroissement des profits et, à des pathologies psychiques, s’ajoutent des manies socio-destructives consistant à tenter d’exploiter les autres par le mensonge, l’escroquerie, l’exploitation allant jusqu’à des violences physiques, du harcèlement moral et social.
    S’il est difficile actuellement de proposer des dispositifs de remédiation pour les personnes exposées à cette toxicomanie, il est possible de s’en protéger par une gymnastique cognitive pouvant s’exprimer par des patterns vocaux tels que «Non» ou encore «Fuck» (dont la traduction approximative est: «Merci, mais votre injonction ne réponds pas à mes attentes et ma vision du bonheur»)

  2. Salut, Bon, je comprends la colère, bien sûr, mais beaucoup moins cette manie, trop répandue, qui consiste à s’en prendre à la maman du connard. Sinon, sur le fond, ok.

  3. Parfaitement d’accord sur tout… Sauf la référence aux mères (comme a dit Toto avant moi). On pourrait rejeter la responsabilité sur les pères de temps en temps. Ca nous ferait un peu de changement.
    Mais, encore une fois : bravo pour le fond, et la solution.

  4. “C’est juste un peu comme si on confiait à MacDo, dans les écoles maternelles, le soin d’organiser le premier rapport de nos enfants à la nutrition.”
    Regardez du côté de la semaine du goût. L’opération est financée par les sucriers depuis le une vingtaine d’années.
    Google et Facebook marchent dans les pas des cigarettiers et des sucriers et appliquent leurs méthodes éprouvées!

  5. Nous sommes des clercs. Nous avons pris le pouvoir en 1789. Le pouvoir symbolique au moins. Nous avons passé un accord avec les commerçants, les entrepreneurs, les banquiers, accord qui stipulait que ces derniers pourraient gagner de l’argent, des fortunes, autant qu’ils voudraient, tandis que nous jouirions au mieux d’une aisance discrète, au prix de quoi le pouvoir symbolique nous appartiendrait. À savoir qu’eux seraient du côté du réel, et nous, du côté du sens. Vous achetez des yachts, mais nous disons le vrai. Vous faites construire des immeubles avec piscines, mais nous formons les esprits. Vous prenez le risque de la faillite, celui d’aller en prison, tandis que nous séduisons les belles étudiantes et courons les expositions. Et voilà qu’un jour, vous prétendez former vous-mêmes les étudiant(e)s. Au prétexte que nous les formons mal. Au prétexte que nous avons défendu des causes indéfendables et que personne ne nous croit plus. Au prétexte que nous avons professé le plus profond mépris pour le monde tel qu’il va. Tel qu’il est. Et que nous continuons de le faire. Au prétexte que nous préférons Louis-Ferdinand Céline à Jean d’Ormesson et que, sur ce point, nous ne céderons jamais. Au prétexte que nous n’avons jamais cru à la démocratie. Au prétexte, d’abord, que nous détestons les Américains, les Anglais, et les Chinois aussi… Etc…

  6. Première raison: les universités bla-bla-bla
    Rah putain tu m’étonnes qu’il faut pas compter sur les universités et ce n’est pas qu’une question de moyen financier hein.
    J’ai intégré une licence pro de formateur à l’université d’Avignon…mais laisse tomber le rapport au numérique…
    On nous donne des photocopies de photocopies pour les cours et des sans PDF pour la version numérique, quand on a de la chance un PowerPoint…OOOHHHHH, So Cute!
    Sur 9 mois de formation: 4h de cours sur writer et 4 autres sur Impress!?
    Non mais putain notre taf ça va être de former les adultes, on va faire ça à grands coups de polycopes nous aussi? LOOOOOOL, gros décalage avec le monde réel.
    Mais le plus formidable, c’est qu’il y a l’applicatif Moodle, nos formateurs s’en servent pour nous déposer des PDF. Putain ça à du couter un bras l’intégration…bah ils s’en servent comme des merdes. Eh bande de tartufes, faites un partage samba, c’est bcp moins cher…
    Donc y’a de la tune mais ils prennent des décisions bizarres et les intervenants veulent rester avec leurs mails Gmail et leurs clouds Dropbox/GDrive. Pis si faut faire un questionnaire, c’est GoogleForms…Ah, et tu veux réseauté? Viens on a fait un groupe FB \o/ Oh OUUUIIII jouis toi aussi.
    Ah Non, Mais Non Non Non Non Non Non Non merci bande de p’tits zizis!
    À un moment j’ai parlé markdown, ils m’ont tous banni (formateurs et pairs), franchement ça ne m’étonne pas qu’ils passent des deals avec les GAFAMS: “Pffffouuuu cool, on ne fait rien du tout c’est eux qui gère”.
    Mon projet tuteuré (aka mémoire) je le fais sur les outils de scénarisation numérique à destination des formations techniques (industrie/bâtiment).
    Je vais faire ça aux petits oignons tellement j’ai envie de les défoncés…et qu’avec du libre, le tout basé sur des outils collaboratifs.
    Mais quand même, vivement que ça s’arrête, tiens!

  7. Suite et fin des mes aventures universitallunesques:
    Ils savent mm pas modifier le format de leur diaporama PP: passer du 16.9 au 4/3 parce que sinon l’image dépasse de l’écran de projection.
    La dernière fois, l’ancien directeur du pôle formation continue est monté sur une table et c’est mis sur la pointe des pieds pour tourner la focale du projo. C’était le héros du jour.
    Putain ce mec est chercheur en informatique quand même!?
    PS: au cas où vous vous poseriez la question, je leur avais déjà expliqué l’histoire de la config du format d’affichage
    Sous l’écran de projection, qu’est qu’on a: un tableau à craie \o/ \o/ \o/
    Si t’es curieux tu tombes sur des vidéos de ce qu’il se fait à Montréal et là tu comprends que t’habites dans le passé: https://hooktube.com/watch?v=aeLux_1XphI

  8. La vulgarité éloquente. Merci pour ce coup de gueule. Les approches des revendeurs de produits sont à surveiller comme le lait sur le feu…

  9. Et on en parle des partenariats avec Apple dans les collèges, pour répondre à l’exigence des collèges numeriques tout en caressant l’ego et la mégalomanie des chefs d’établissements (cf les encravatés) ? Ce texte est juste parfait ! Merci !

  10. BUT DU RECENSEMENT DE MES PUBLICATIONS SUR GOOGLE.
    Depuis le 15 septembre 2015, je rédige des Articles Scientifiques et non Scientifiques à raison de 100 Articles par an, je les publie en premier lieu sur mon Journal Facebook DAVID MOCCHETTI puis je les publie, par Article, à raison de 20 publications sur YouTube et à raison de 100 publications sur Google. Depuis peu de temps, je procède régulièrement au Recensement de mes Publications sur Google une fois par semaine afin d’avoir une idée sur le nombre approximatif de Publications de mes Articles, il paraît évident que Google procède à de très nombreuses Publications sur son Moteur de Recherche et j’en profite pour remercier GOOGLE à cet effet. Les chiffres qui ne sont qu’approximatifs et qui ne reflètent pas la réalité me renseignent tout de même sur l’Importance que Google donne à chacun de mes Articles. Les Articles qui plaisent à Google sont publiés au minimum à raison de 20000 et au maximum 200.000 unités. Les Articles jugés moins importants par Google sont publiés moins de 10000 fois. Le tableau qui suit nous montre quels types d’Articles que Google apprécie au plus haut point (paranormal, sensationnel, prédictions, prémonitoire, médium, hypothétique catastrophe…….).
    RECENSEMENT DE MES ARTICLES SUR GOOGLE au 26/02/2018.
    Date du recensement : 26/02/2018
    – 11 Mars 2011, Accident Nucléaire de Fukushima : 330.000
    – Alain Mocchetti Ingénieur : 20600
    – But du Recensement de mes Publications sur Google : XXXXXXXX
    – Calcul des Efforts exercés sur un Astéroïde lors de sa Descente dans l’Atmosphère : 7770
    – Calcul de l’Energie Q libérée par l’Impact du Météore de Toungouska : 848
    – Calcul de l’Energie Q libérée par l’Impact du Météore de Tcheliabinsk : 577
    – Combien y a-t-il de Vortex entre les Mondes Parallèles : 37400
    – Comment s’est formée la gigantesque Sphère de Plasma à l’origine de notre Big Bang : 74100
    – Dans l’Univers, il existe 3 types de Vortex : 115600
    – Delphine 47 ans ma Meilleure Amie sur le Tchatche de NRJ depuis Mars 2013 : 13500
    – Et si Donald Trump se ravisait sur les Accords de Paris, quel serait le Coût ? : 3890
    – Galiléo – Point sur l’Avancement du Projet : 22100
    – Il existe une infinité de Planètes habitées par de la vie organique – Démonstration par récurrence : 8140
    – La COP23 à Bonn 20 ans après le Protocole de Kyoto : 18700
    – La NASA annonce la Découverte de 7 Exoplanètes de la Taille de la Terre : 52600
    – La NASA envisage de coloniser Vénus avec des Ballons Dirigeables : 412
    – L’Avion de Chasse Français le Rafale moins cher que les F22 et F35 Américains : 7400
    – Le futur TGV Chinois en sustentation à plus de 3000 km/h : 4580
    – Le Météore de Tcheliabinsk a percuté la Terre le 15 février 2013 : 772
    – Le Météore de Toungouska a percuté la Sibérie le 30 juin 1908 : 1420
    – Le Triangle des Bermudes cache t il un Vortex du type 1, 2, 3 ou 4 ? : 256.000
    – Ma Maison 2L2G avec sa Miniferme Indépendante : 8
    – Mon Smartphone Satellitaire : 25300
    – Mission Spatiale sur Vénus, calcul de l’Accélération du Vaisseau Spatial : 46100
    – Mission Spatiale sur Vénus, calcul de la Poussée des Réacteurs : 51400
    – PACTE Camps d’Adolescent à Laroque des Albères : 599
    – Principe Fondamental relatif aux Univers Multiples : 229000
    – Procédure de Fonctionnement avec Google et YouTube – Proposition Tarifaire – Relance : 15800
    – Projet Space X, calcul de l’Accélération du Vaisseau Spatial : 25100
    – Projet Space X, calcul de la Poussée des Réacteurs : 43000
    – Publications Directes converties en Publications Spontanées par Google : 83400
    – Publications de mes Articles Scientifiques sur Google et YouTube : 25.000.000
    – Qu’est-ce qu’un Vortex Espace Temps et un Trou de Ver ? : 44300
    – Quels sont les Repères Galiléens approchés ? : 15400
    – Séjour à Pont l’Abbé du mercredi 12 au lundi 17 juillet 2017 : 113000
    – Simulation de la Proposition Tarifaire ½ : 88800
    – Théorie de la Boucle, la Boucle est elle Bouclée ? 1000
    – Théorie de l’Infini version Alain Mocchetti : 22800
    – Ou en suis-je avec Delphine XXXXX 48 ans de Valognes : 14900
    – Univers Parallèles – Définition : 25000
    – Vladimir Poutine un Cerveau depuis toujours : 139000
    – Zettaflopique YouTube : 180
    La liste n’est pas exhaustive.
    _____________________________________________________________________
    TOTAL ; 26.960.496. publications pour 42 articles scientifiques, donc approximativement
    143.147.395 publications pour 223 articles
    Alain Mocchetti
    Ingénieur en Construction Mécanique & en Automatismes
    Diplômé Bac + 5 Universitaire (1985)
    UFR Sciences de Metz
    alainmocchetti@sfr.fr
    alainmocchetti@gmail.com
    @AlainMocchetti

  11. Excellent article, salutaire et piquant, mais qui comme d’habitude ne sera vu par une minorité: ceux “QUI SAVENT” et comprennent les enjeux.
    Pour le reste, j’ai un projet local (destiné au grand public), sur la découverte de tout ce qui est lié et centré autour des logiciels et services libres/alternatifs aux GAFAM. Seulement ce projet est en stand by depuis plusieurs mois. Et pourquoi ? la plus simple des raisons: aucun lieu d’accueil disponible, à moins de débourser des sommes folles en loyer. Les lieux dit publics/culturels/autres ne sont ou pas intéressés ou renvoient loin dans le temps: “revenez dans qq mois”
    Et pendant ce temps là ces crapules sont au chaud dans les Unifs, à dispensé des âneries purement mercantiles à nos jeunes.
    PS: je suis salarié et ne vis pas en France, au cas où 😉

  12. Mais pourquoi tant de haine envers des personnes qui ne s’intéressent qu’aux doigts de la main? C’est pas bien grave, le digital (tant qu’on ne se fait pas piquer nos empreintes… digitales). C’est même plutôt un avantage: nous avons la chance d’avoir des pouces opposables…
    Ah, je viens de comprendre. Google, Facebook, c’est donc du numérique dont on parle ? Voir de l’informatique ? Et même d’internet ? Mais alors pourquoi parler de digital ? Et vous êtes universitaire ? Mon dieux, les études, c’est plus ce que c’était. Et vous vous demandez pourquoi on demande maintenant à des professionnels du numérique d’assurer les formations au lieu d’universitaires ne sachant même pas s’exprimer correctement après un BAC+8 ?
    Bon, Ok, c’est bas, voir direct dans les roubignoles. Mais c’est aussi lié à ma frustration de professionnel quant à ma déception du monde universitaire dont je suis issu: tellement peu d’universités ont une vraie éducation en informatique ! Je pense à quelques universités stars comme l’université de York, le MIT (et encore, sur le tas il n’y en a que peu d’étudiants de valable), mais dans l’ensemble, ça tend à tellement s’appauvrir !
    Les véritables formations en informatique et en numérique sont pauvres. Or ce sont ces formation pourtant qui formeront les autres, ceux qui ont un besoin moins fort.Lorsqu’un universitaire parle de digital, je ne le crois pas prêt à former Madame Michou à son avenir numérique. Désolé. Autant Facebook, Google, ok, c’est pas bon, mais l’alternative est pas top non plus du côté universités française…

  13. Tout à fait d’accord avec ce coup de gueule, qui mériterait d’être envoyé à tous les parlementaires, pour essayer de mettre enfin ces sujets à l’ordre du jour des enjeux démocratiques.
    PS : juste une petite remarque, je suis allée voir votre onglet qui suis je et j’ai remarqué que votre adresse email perso était un gmail !!!Ne serait il pas temps d’en changer 😉

  14. Bonjour,
    Suis très intéressé par votre proposition de passer par les étudiants/moniteurs pour contre-carrer les plans 🙂 Étant militant dans l’association des Petits Débrouillards c’est ce que nous faisons déjà depuis des années mais aussi un peu “seuls” … Nous savons former et encadrer 2000 médiateurs par an et si nous trouvions des accords/partenariats avec les Universités nous pourrions tout à fait être opérationnels… Ceci étant dit pour y parvenir, il faut penser coopérations entre Education Populaire et ESR et les besoins vont bien au-delà des formations aux IA, même si ils sont aujourd’hui prégnants…
    Merci et bonne journée !
    François

  15. Ouais, mais inutile d’en parler pendant des lignes entières avec des gros mots à l’intérieur. C’est contre productif et usant. On est tous d’accord avec toi l’ami mais pourquoi on en est là ?
    Parce-que (je vais dire en gros) 70% des profs du primaire, du collège et encore plyus du lycée y pigent rien aux RS, à la transformation numérique et ne vivent que de mail avec PJ en Word ou Excel. Donc commence par former les profs dans tes universités et reviens nous voir pour expliquer comment faire mieux.
    La nature à horreur du vide et il est méga-vide dans la technique du numérique de la majorité des profs !

  16. Citoyen européen mis à l’écart du fonctionnement de la société , harcèlement militien d’un parti politique le PS qui est rentré dans les Services de police (RG) ,
    mise en scène (évènement) , manipe , entente commerçante pour empêcher le commerce d’un nouveau (en lui faisant des prix fournisseur qui sont des prix consommateur
    donc produits impossible à vendre !)
    non accès au crédit alors que le marché est en forte demande (btp , construction , habitation , refus obstiné de prêter pour le projet d’entreprise uniquement parce que le porteur de projet est pauvre !)
    Le commerce pour chacun en France ! .. vite !

  17. Effectivement des individus sont mis en quarantaine (l’ostracisme) par un parti politique , le Parti Socialiste , le FBI en Europe et s’amuse à placarder (le placard) c’est à dire faire courir des bruits sur
    les individus (la Langue de vipère) . Ils se font passer pour de la sécurité . En verité , ce sont les gens du parti , la milice . En France les Rg (la Rive Gauche) .
    Etiez vous au courant ? Ils sont dans nos rues, les faux touristes par exemple , dans nos magasins , sur le lieu de travail . Ce sont des ripoux , (pourri à l’envers) . Et malheureusement dans le monde du
    travail aussi et dans le recrutement et se présente comme de la securité . C’est très grave ! .
    Les individus en question sont harcelés (la vérité sur les chambres à gaz) .
    Vous étiez au courant ?
    Pourriez vous nous aider à dénoncer les agissements de ce réseau criminel ( c’est son vrai nom!) qui se croit au dessus des lois et qui fabrique des tortionnaires , tortionnaires qui s’ignorent ,
    tortionnaires malgré eux .
    Ce réseau de nasis (le mot nasi a disparu des dictionnaires) utilise même des petites filles pour culpabiliser des hommes et transformer une population de gauchis en tortionnaires .
    Ou bien Ils demandent à des adolescentes de chercher le regard des hommes dans la rue! Vous vous rendez compte?

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