Des nouvelles de l’Inist ?

Des nouvelles de l'Inist ? Ah ben non.

Par contre les signatures et les demandes de retrait s'accumulent sur SavoirsCom1 : maîtres de conférences, professeur d'université, ingénieurs de recherche et personnels du CNRS, bibliothécaires, auteurs "tout court", français, québécois, doctorants, documentalistes, directeurs de publication, membres de comités de rédaction …

Par contre, et c'est indubitablement le fait du jour, les "associations professionnelles représentatives", dans le sillage de la récente prise de position de l'ENSSIB sur le "bon usage des données publiques", sortent progressivement de leur silence,  :

"Au-delà de cette démarche d'une association, la fourniture payante par l'Inist de ressources par ailleurs disponibles gratuitement pose celle de l'accès aux ressources scientifiques et techniques, en particulier celles issue de la recherche publique. C'est une question éminemment politique qui se pose aux pouvoir publics. C'est pourquoi nous informons également de notre démarche les ministres de  l'Enseignement supérieur et de la recherche et de la Culture et de la communication sur la cohérence des politiques publiques menée en la matière, à l'heure ou le développement le mouvement des données ouvertes et que l'Inist lui-même propose un site lié au libre accès et alors que cet institut relève du CNRS. Il nous semble qu'un catalogue de ressources relevant du service public devrait fournir le lien aux versions en libre accès dès qu'elles existent, au lieu de la proposition d'accès payant."

 

Par contre la grogne s'étend outre-atlantique, notamment dans la belle province.

Par contre, on apprend qu'il n'y a hélas pas que les auteurs "universitaires" concernés par ce pataquès

Par contre on ignore toujours s'il y aura ou non un 22ème tweet.

 

5 commentaires pour “Des nouvelles de l’Inist ?

  1. voilà ce qu’on reçoit comme réponse de l’INIST lorsqu’on fait la demande d’être référencé : “Monsieur,
    Nous avons bien pris note de votre demande de déréférencement de votre (vos) article(s) de Refdoc.
    Celle-ci a été transmise au service concerné.
    Nous reviendrons vers vous dans les meilleurs délais.”

  2. Puisque aucune communication officielle ne semble être faite à la mesure de la controverse actuelle autour des faits que vous dénoncez, il pourrait être utile que vous fassiez état ici de ce dialogue fort intéressant (et auquel vous participez) à l’occasion de ce billet de Jean-Michel Salaün, enseignant-chercheur réputé dans le monde de l’IST. Je ne sais si vos propres billets lui sont liés, je n’ai pas pris le temps de vérifier. Mais peu importe, ce qui est plus important, c’est cela : il situe les enjeux là où ils doivent l’être politiquement et institutionnellement, et pour tous en IST (centrales et agences documentaires, bibliothèques universitaires, autorités publiques, institutions de recherche, etc.) et pas seulement sur le plateau de Vandoeuvre-lès-Nancy, où la traversée d’une crise de structure et la reconstruction qu’elle appelle doivent encore trouver un aboutissement définitivement positif, par ailleurs dans un grand mouvement de structuration et de coordination de l’IST dans l’enseignement supérieur et la recherche, nécessaire – hélas – depuis de fort nombreuses années. Quand on ouvre la boîte de Pandorre, il faut aussi savoir la refermer pour un mieux, sans démesure. Et à ce point de développement, cela n’est pas simple. Bon courage à vous.
    http://blogues.ebsi.umontreal.ca/jms/index.php/post/2012/10/16/Les-n%C3%A9o-spontex

  3. Bonjour Mr Nominé, et merci de cette intervention qui est à ma connaissance la première prise de position “publique” de l’un des acteurs du débat. Je vous accorde volontiers qu’il est bien temps de refermer la boîte de Pandore. Un des moyens simples de le faire serait une communication “officielle” de l’Inist et/ou du CNRS sur le sujet, indiquant ce qu’ils comptent faire (ou ne pas faire). Je suis bien sûr prêt à publier cette prise de position sur ce même blog d’où est parti le débat. Merci de leur faire passer le message si vous le souhaitez et le pouvez 🙂
    Le cas échéant, je crains que nous ne nous acheminions inexorablement vers une action collective en justice.
    Cordialement

  4. Il y a quelques années, en 1999, dans l’ABF 184-185, était paru un article intitulé “Des services d’information payants et gratuits dans un cadre de service public” justifiant la politique de l’INIST. Avec notamment quelques chiffres assez intéressants et une phrase choc “l’économie globale de notre système ne peut se passer de cette facturation, et il est en outre bien compris que ce qui est gratuit n’a qu’une valeur relative.”
    A lire ici : http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/revues/afficher-46409

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