Facebook : des sous et des graphes.

Je vous parlais récemment d’un colloque réunissant quelques ténors autour du phénomène FaceBook, et bien les premières présentations desdits ténors sont progressivement disponibles en ligne sur le service SlideShare. Beaucoup de bruit et de pauvrespoints mais dans le lot, quelques slides sinon intéressantes du moins assez claires, notamment du côté de Charlene Li (également repérée par Martin Lessard et Read/WriteWeb)
C’est très clairement la question de la valeur marchande de Facebook qui occupe le centre des débats, où comment monétiser FaceBook. Les "pour" (= y’a de l’argent à faire, des services et de la publicité à vendre) et les "contre" (= pas de modèle économique, pas d’argent) y trouveront quelques arguments de chapelle. Personnellement et en attendant mieux, j’en reste à mon effet vortex comme première clé de lecture "marchande".

Sur FaceBook toujours et sur l’aspect "graphe social" (qui est en fait fractal), lire également le billet de Jean-Marie Le Ray qui comme à son habitude part fouiner dans la bonne direction, à savoir la dichotomie entre une organisation fractale, une visualisation en graphe, et une tentative facebookienne (?) de finaliser un graphe complet et orienté. Car c’est, j’en suis convaincu, la théorie des graphes qui est la bonne clé d’analyse pour comprendre Facebook. Cette même théorie des graphes qui fonctionne également comme une clé analytique de première importance pour l’évolution du web, le principe d’organisation de l’hypertexte, et la mise en place de l’algorithme de Google (et celui de Kleinberg avant lui) : voir ma thèse à ce sujet (page 174 notamment). Réseaux et graphes. C’est la parfaite compréhension (appréhension ?) de la structure en graphe du web qui a permis à Brin et Page de décrocher le Jackpot. Ce qui est fascinant derrière Facebook (en tout cas ce qui me fascine moi, vous je ne sais pas hein, on se connaît si peu finalement …), ce qui me fascine disais-je, c’est cette idée d’une possible modélisation du graphe social de la planète connectée, et l’inévitable réduction à une échelle fractale que nécessitera ladite modélisation. Pas le temps ce soir de développer davantage, mais je suis en train de relire la bible sur le sujet, et je vous en reparle bientôt 🙂

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