Etik, politik et numérik

On connaît l’engouement des politiques (de certains politiques) pour la chose numérique, engouement qui se mesure en capacité de détournement pour mieux atteindre les objectifs de campagnes d’adhésion. L’UMP, le PS, mais surtout l’UMP s’est fait championne des campagnes de positionnement payant, ce qui ne plaît pas (on le comprend) à tout le monde. A tout le moins une vision bien trouble de l’éthique politique à l’heure du numérique. On connaît également l’encyclopédie collaborative Wikipedia. Et les aléas du modèle qu’elle pronne, pouvant encourager certaines tentatives de détournement. Or voici que certains membres du congrès américain ayant une page sur leur "bio" dans wikipedia ont tout benoîtement reconnu avoir modifié sciemment ladite biographie. Des modifications loin d’être anodines puisqu’il ne s’agit pas en l’occurence de rétablir une date de naissance ou celle de l’obtention d’un quelconque diplôme mais de gommer des pans entiers du passé, tels une appartenance militante au Ku-Klux-Klan … Devant l’ampleur et l’aspect systématique des modification, Wikipedia a été obligée de bloquer toutes les adresses IP du congrès. "Etik, politik et numerik sont dans un bateau. Etik tombe à l’eau, qui reste-t-il sur le bateau ?" :-(( Ne voyant ainsi dans le numérique qu’une figure de l’éphémère et du transitoire au service de bien sordides ambitions, les élus ont oublié que le numérique était aussi et avant tout inscription, trace et mémoire.
(Via CSNB)

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